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Les anciens contrats de fermage et relevés de dîmes nous donnent une idée de ce que cultivaient nos ancêtres : le blé, le seigle, le méteil (mélange des deux précédents), l'orge et l'avoine, les pois et les lentilles, les raves. Le chanvre servait encore au siècle dernier à faire d'inusables chemises bien rêches! Chaque village avait son tisserand auquel les femmes portaient le fil de leur quenouille ou de leur rouet. Il n'est fait mention ni de légumes frais, ni de fruits, impossible à conserver à l'époque, mais que chacun cultivait dans son jardin.
Les herbes sauvages, les champignons et les fruits des bois étaient aussi largement mis à contribution pour la nouriture: les pissenlits et crépides (appelés diversement "mouton gras", "saramiéjos", "repoursons" ), le chénopode, épinard sauvage fréquent près des lieux habités et des parcs à bestiaux, l'oseille sauvage, l'ortie, particulièrement appréciée pour sa saveur et ses vertus. A notre époque de retour à la nature, on redécouvre de vieilles recettes où ces humbles plantes des bord de chemins sont remises à l'honneur.
Les dîmes comportaient aussi des agneaux et chevreaux, des poules, poulets et chapons, des oeufs et des jambons. On élève vaches, brebis et chèvres. Les transports et tractions agricoles sont plus souvent assurés par des boeufs, des ânes ou des mules que par les chevaux. La transhumance existe de tout temps. Les bergers de Provence paient à l'évêque des sommes considérables. Enfin , le miel est une denrée appréciée, le sucre étant pratiquement inconnu avant le XVIIème siècle, et la cire sert à fabriquer des cierges et des chandelles.
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textes et illustrations fournis par :
Groupe Patrimoine du Vercors
place du tilleul
26420 St Martin en Vercors